Tausendmal berührt — Den Lastwagen touchiert

August 20th, 2008

(reload vom 21.06.08)

  • Lastwagen touchiert
  • Lastwagen touchiert. Treffer -- versenkt
    Quelle: Tages-Anzeiger vom 11.01.06 S. 17
    Und wieder fuhr der Lenker ganz alleine weiter, ganz ohne Fahrer am Steuer, aber nicht mehr unfehlbar.

  • Tausendmal berührt — tausendmal nichts gespürt
  • Diesmal sind wir seelisch und moralisch gestärkt durch die Diskussion um den „Tätschmeister“ und das „touch-me“.
    Der Duden drückt aus, was wir vermuten:

    touchieren [, …] . V.; [frz. toucher = berühren, befühlen. afrz. touchier, urspr. lautm.]:1. (bes. Sport) berühren (1): ein Hindernis t.; Er touchierte die Leitplanke auf der Gegenfahrbahn (NZZ 30. 8. 86, 7); das Pferd touchierte das letzte Hindernis, aber die Stange blieb liegen; den Gegner mit der Klinge, die Billardkugel mit der Queue touchieren; Übertragung: Auch wenn die Zwei-Prozent-Marke touchiert wird, verbirgt sich dahinter kein Aufflackern der Inflation (Capital 9, 1997, 107).
    Quelle: www.duden.ch

  • Im Land der „Ieren“
    Wir leben im Land der „Ieren„, zwar nur mit einem „r“ aber mit langem „ie“ wie in den Verben auf „-ieren“ am Ende:

    parkieren
    touchieren
    foutieren
    goutieren
    sistieren
    plafonieren


    Unser Rat an alle Deutschen, die einen Umzug in der Schweiz planen:
    a. Macht vorher noch mal schnell einen Französischkurs.
    b. Kauft Euch unbedingt ein gutes Fremdwörterlexikon.
    c. Fragt im Bedarfsfall einfach die Schweizer, die wissen zum Glück alle immer ganz genau und sofort, was „sistieren“ und die anderen -ieren Wörter bedeuten.

  • Schweizerdeutsch für Fortgeschrittene (Teil 16) — „plafonieren“ und „zurückbinden“

    August 13th, 2008

    (reload vom 16.01.08)

  • Plafonieren ist nicht plattmachen
  • Wir lasen am 07.01.05 in Fachblatt für die Schweizerdeutsche Gegenwartssprache, dem Tages-Anzeiger:

    „Die Zahl der Lärmbelästigungen soll plafoniert werden“

    Plafonieren

    In der Schweiz wird häufig plafoniert. Google-Schweiz findet 980 Belege, deutlich mehr als Google-Deutschland.

    Da wir in Deutschland nicht so stark unter französischen Einfluss stehen wie die Schweizer mit ihrer Romandie, bzw. uns schon zur Wilhelminischen Zeit alles übersetzten liessen, was nur entfernt nach Frankreich roch, müssen wir nun nachschauen im Französisch- wörterbuch „Le Petit Robert“, das ist der kleinen Bruder vom „Grand Robert“. „Petit“=klein finden wir eigentlich masslos untertrieben, denn das Buch wiegt mindestens 2 Kg und ist 10 cm dick.

    „Le plafond“ wird dort mit „die Zimmerdecke“ übersetzt, und „plafonieren“ finden wir zusätzlich sogar im Online Fremdwörter-Duden:

    plafonieren : (schweiz.) nach oben hin begrenzen, beschränken
    (Quelle: Online-Duden)

  • Bindet den Flughafen zurück, sonst läuft er fort
  • Ganz am Ende unserer Tages-Anzeiger Lektüre werden wir noch mal stutzig, denn wieder entdecken wir eine Formulierung, die uns zunächst unverständlich vorkommt:

    „Fluglärmgegner halten an ihrem Ziel fest, den Flughafen zurückzubinden“.
    (Quelle: Tages-Anzeiger 07.01.06)

    Zurueckbinden
    Wir können uns vorstellen, wie man einen Zopf „zurückbindet“, oder ein „Pferd anbindet“. Aber wie geht das mit so einer grossen Sache wie einem Flughafen?

    Es ist nicht wörtlich gemeint, das verstehen wir schon, und auch keine ungewöhnliche Sache, wenn die Schweizer etwas „zurückbinden“. Google-Schweiz findet 411 Belege

    Da werden Risiken, Massnahmen oder auch Exportkredite zurückgebunden, als ob sie alle mit Hanfseilen am Boden befestigt sind. Im Duden gibt es über 100 Verben die mit „zurück-„ beginnen. Das Verb „zurückbinden“ ist erstaunlicher Weise nicht darunter, hingegen spielt es bei der „Religion“ eine grosse Rolle:

    Lactantius (Divinae Institutiones 4, 28) führt das Wort zurück auf religare: „an-, zurückbinden“. Mögliche ursprüngliche Bedeutungen von „Religion“ sind demnach „frommes Bedenken“ oder die „Rückbindung“ an einen von Gläubigen an- bzw. wahrgenommenen universellen göttlichen Ursprung oder an sonstiges Höheres.
    (Quelle: Wiki)

    Also halten wir uns ganz fest an dem Wörtchen „zurückbinden“ in der Schweiz! Wir nehmen es in unseren Sprachschatz auf und machen es einfach zu unserer Religio = Religion.

    Un teuton chez les Suisses totos

    April 25th, 2008

    (reload vom 3.11.06)
    (Die Westschweizer Wochenzeitschrift „L’Hebdo“ brachte am 24.04.08 einen Artikel über die Deutschen in der Schweiz, mit Interview und Link auf die Blogwiese. Darum heute ein Beitrag auf Französisch.)

  • Porter du chocolat en Suisse
  • La première fois que je suis venu en Suisse, c’était en faisant du stop dans le Jura, en venant de Belfort, par des toutes petites routes. J’allais voir une amie suisse dans le Val-de-Ruz, et je lui avais apporté 10 différentes boites de chocolat allemand. Quelle stupide idée ! En allemand on appelle cela: «Porter des hiboux à Athènes» (= Eulen nach Athen tragen).

    J’y ai appris beaucoup de choses, au nord de «Neuch», à commencer par «septante et nonante», mais jamais huitante. Et que ceci n’est pas un «Witz » que l’on se racontait sur les «Suisses totos». Mais personne ne m’a expliqué que j’étais dans le «Rudolfstal» , est-ce que les Vaudruziens le savent ?

  • Bâle, une ville francophone
  • A la fin de mon séjour, mon amie m’a accompagnée jusqu’à Bâle. On était encore dans le même pays, mais pour ma copine c’était un «monde à part». Des années plus tard, j’ai obtenu mon premier boulot à Bâle grâce au fait que je parlais français. Très vite, je me suis rendu compte que le domaine du service à Bâle est pratiquement entièrement entre les mains des Français alsaciens : que ce soit chez le boucher, à la caisse du supermarché, auprès des artisans ou à la banque cantonale j’entendais parler français. Une ville Suisse alémanique ? Peut-être, mais on peut y survivre facilement sans parler un mot allemand. Par contre à Zurich, il fallait apprendre soit l’anglais soit l’italien pour éviter le Züridütsch.

  • Comprenez-Vous le Hochdeutsch?
  • Pour mon employeur à Bâle, je devais assurer le support des clients dans toute la Suisse, et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Sion/Sitten, Biel/Bienne et Delémont/Dellsberg. Mon français était compris partout, par contre en Suisse alémanique on m’a souvent posé la question : «Vous comprenez le suisse allemand ?» — J’ai attendu quelques minutes pour répondre à mon tour avec la question : «Vous comprenez le Hochdeutsch, ou souhaitez-vous que je fasse un effort en suisse allemand ? Vous avez le choix entre le dialecte de Bern et celui de Zurich.»

    C’était naturellement une plaisanterie, je ne parlais ni l’un ni l’autre. Comprendre, pas de problème, mais parler ? Uniquement après le troisième «barreau». Oui, chez les Suisses allemands, on ne boit pas des verres de bière, mais des «barreaux» = Stange. J’ai commencé à découvrir des mots alémaniques dont je ne connaissais même pas l’existence ! «Die Vernehmlassung» (= la consultation, la prise de position), «die Betreibung» (= l’exploitation ), sont des mots complètement inconnus en Allemagne.

  • Le barrage et le forfait
  • Beaucoup de mots viennent du français et sont uniquement utilisés chez les Suisses allemands : «ein Exploit», pour un grand succès au sport, se dit également «forfait geben», «foutieren», «touchieren», «goutieren», «plafonieren». Vous comprenez tous ces mots ? Alors vous comprenez bien le suisse allemand! Mon mot préféré, en parlant du football : «Die Schweizer müssen in die Barrage». Ils jouent sous l’eau alors ? Ou dans le feu de barrage, ou entre des barrages antichars ?
    Comme des grands morceaus de Toblerons

  • Ils sont tous arrogants, les Allemands.
  • Je me suis toujours senti à l’aise en Suisse romande, comme vous savez : «L’ennemi de mon ennemi est mon ami». Par contre, chez les Suisses totos, il vaut mieux faire attention à ce qu’on dit et fait. La réputation des Allemands en Suisse alémanique c’est d’être arrogant, de parler vite et fort et de penser savoir tout mieux que les Suisses. Avec le Blogwiese j’essaie de lutter contre ces préjugés. Il ne s’agît pas de se moquer des Suisses et de leurs langages, mais de montrer que nous parlons tous des variantes de la même langue, l’allemand. D’ailleurs, le «Hoch» (= haut) dans le «Hochdeutsch» c’est une caractéristique géographique! Ca veut dire l’allemand parlé dans la partie «haute» de l’Allemagne, alors qu’on le parle dans le sud de l’Allemagne, cela vient en opposition à «l’allemand moyen» (=Mitteldeutsch) que l’on parle au centre du pays, ou bien «l’allemandbas » (=Niederdeutsch) dans le nord, e. g. en «Basse-Saxe». Où pourrait-on parler un „Hochdeutsch“ plus élevé qu’en Suisse ?

  • Un welsch à Zurich
  • A Zurich, j’ai fait la connaissance d’un banquier Suisse romand qui parlait mieux le suisse allemand que l’allemand standard. Il l’avait appris dans un cours, parce qu’il voulait travailler comme cadre dans une banque et une bonne connaissance du suisse allemand était pratiquement obligatoire pour lui. Ses bonnes connaissances en allemand et en anglais n’intéressaient personne. Après son arrivée, il avait quatre semaines pour préparer sa première présentation… en suisse allemand naturellement ! Pourtant, le nom de la banque était français…

    Le canton de Zurich est le canton des cons — Marie-Thérèse Porchet erklärt die Schweiz

    Januar 16th, 2008
  • Marie-Thérèse Porchet über die Schweiz
  • Dieser kleine kulturelle Beitrag ist leider nur auf Französisch verfügbar. Die Westschweizerin Marie-Thérèse Porchet erklärt uns darin „Une leçon de géographie de la Suisse„. Auch wer kein Französisch versteht, wird die wesentlichen Jokes verstehen, die in der Westschweiz übrigens „les witz“ genannt werden. Ebenfalls in der Romandie bekannt und in Gebrauch ist das Wort „putzen„, geschrieben „poutzer„.

  • La région des cons
  • Besonders hübsch finde ich die Erklärung, warum rund um Zürich die Heimat aller geistig unterbelichteten Schweizer sein muss. Man hört es schon an den Ortsnamen. „Un con“ heisst auf Deutsch „ein Dummkopf, ein Idiot„. Genüsslich liest Marie-Thérèse dann vor: „Pfaffikon, Effretikon, Dietikon, Dietlikon, Zollikon…. ja, die sind zahlreich in der Gegend um Zürich.“


    Marie-Thérèse Porchet – La Leçon de Géographie (SOLEIL)

    Gespielt wird Marie-Thérèse vom genialen Schweizer Kabarettisten Joseph Gorgoni :

    Marie-Thérèse ist eine Frau in den fünfziger Jahren die in Gland, Kanton Waadt, Schweiz lebt. Sie telefoniert häufig mit ihrer Freundin Jaqueline, hat einen Hund namens Bijou und einen homosexuellen Sohn mit Namen „Christian-Christophe“. Er hat ein Freund mit dem Namen „Quentin“. Sie ist eine Verkäuferin für Tupperware und war in einer Sekte „Les amis du Soleil“ (Auf Deutsch: Die Freunde der Sonne). Porchet war liiert mit einem Basler-Läckerli-Verkäufer „Rüdi“.
    (Quelle: Wikipedia)

    Wer noch nicht genug hat von der genialen Marie-Thérèse, hier noch ein Nachschlag: La Séance Tupperware

    Haben Sie auch einen Puff daheim? — Die französischen Lehnwörter in der Schweiz

    September 24th, 2007

    (reload vom 31.10.05)

    Ich bekam Post aus Obwalden und las den Satz:

  • Ich habe einen Puff daheim!
  • Was will uns diese Schweizer Schreiberin damit sagen?
    Wohnt sie im Vergnügungsviertel, womöglich direkt im Rotlichtmilieu?
    Ist sie selbst im „horizontalen Gewerbe“ tätig?
    Oder beherbergt sie so etwas womöglich im eigenen Haus?
    Ausser beim Blutspenden gibt es bekanntlich nicht viele weitere Möglichkeiten, bei denen sich sonst im Liegen bequem Geld verdienen lässt. Nein, sie hat lediglich daheim nicht aufgeräumt. Die Schweizer sagen dann „einen Puff haben„. Wie kommt es dazu? Nun, wie so oft, ist es ein Lehnwort aus dem Französischen. In Frankreich und somit auch in der Westschweiz sagt man „quel bordel„, wenn eine Situation besonders unübersichtlich oder verwirrend anmutet. Das wurde von den Schweizern irgendwann clever übersetzt. In Fremdsprachen sind sie bekanntlich gut, die Schweizer. Sie sprechen zum Beispiel oft ziemlich gut Hochdeutsch.

    Die Textverarbeitung Word für Windows in der Uraltversion 6.0 lieferte als Synonym für das Word „Puff“ übrigens den Begriff „Frauenhaus„. Es gab noch andere Scherze in dieser Version. So wurde das Wort „Unternehmer“ als Synonym für „Ausbeuter“ ausgegeben, und die Überprüfung von „Realitätsverlust“ führte absolut jederzeit reproduzierbar zu selbigem, nämlich zum Absturz des Systems.

  • Wir foutieren diese Regelung einfach
  • Im August 2003 veranlasst der Chef des BAZL (= Bundesamt für Zivilluftfahrt), den Flugbetrieb des Tessiner Flughafens Lugano-Agno aus Sicherheitsgründen empfindlich einzuschränken. Die Tessiner Behörden beschliessen jedoch, die Regelung zu foutieren.
    Oups, was war das denn wieder für ein Wort?

    „Foutieren“ kommt aus dem Französischen, von „foutre„, das wiederum von Latein „futuere“, und das bedeutet eine ganze Menge, was Wörter, die mit „f“ beginnen, in den Europäischen Sprachen eben so alles bedeuten. Unter anderem auch „egal sein“. Wenn der Franzose ausruft „je m’en fous!“ meint er damit: „ist mir doch egal“. Wahrscheinlich haben die Suisse-Totos dies oft genug bei Ihren welschen Nachbarn gehört und daraus abgeleitet: „der foutiert das einfach„.

  • Könnten sie das denn wenigstens goutieren?
  • Bitte nicht verwechseln mit „guillotinieren„, es ist noch so ein Lehnwort aus dem Französischen. „Le goût“ = der Geschmack. „Goûter“ ist eigentlich schmecken. „Le goûter“ ist das „z’Vieri„, der kleine Imbiss am Nachmittag, das süsse Stückchen oder Kuchenteil für die spät von der Schule heimkehrenden französischen Kinder. In Frankreich schmeckt ja nichts, sondern es riecht: „Ca sent bon“ heisst „es riecht gut„, und für „es schmeckt gut“ müsste man „cela a un bon goût“ sagen, es hat einen guten Geschmack. Nicht so in der Schweiz. Da wird alles abgeschmeckt: „Das goutieren wir gleich“. Und wenn es gut schmeckt, hat man „Geschmack daran gefunden“. So ist das Wort zu verstehen: Es wurde begrüsst, oder für gut empfunden, es wurde „goutiert„.

    Interview mit Christoph Blocher vom 25.10.2001 „Die Steuerzahler werden das Crossair-Engagement nicht goutieren„. Der Mann spricht übrigens fliessend Französisch und in allen noch so zu kritisierbaren Parteitagsreden stets Hochdeutsch.

  • Haben Sie auch ein Depot?
  • Um ein Depot zu hinterlassen, muss man in der Schweiz keinen geheimen Stollen graben, um dort seine Waffen oder Konservendosen für den Notfall zu „deponieren“. Es reicht aus, einfach nur ein Pfand zu bezahlen. In Deutschland fährt die Strassenbahn (ja, ich weiss, dass die in der Schweiz „Tram“ heisst) am Abend ins Depot. Und das war’s auch schon, wo die Deutschen dieses Wort verwenden. Sonst bleiben sie lieber bei ihren „Pfänderspielen“ und hinterlassen ein Pfand.
    Le dépôt“ schreibt sich auf Französisch tierisch kompliziert mit zwei Akzenten und hat etliche Bedeutungen:

    das Depot
    dépôt m. [tech.] die Ablage
    dépôt m. die Ablagerung
    dépôt m. das Absetzen
    dépôt m. die Abstellung
    dépôt d’armes das Arsenal
    dépôt m. der Aufbewahrungsort
    dépôt m. der Bodensatz
    dépôt m. das Depositum
    dépôt m. die Einlage
    dépôt m. [admin.] [jur.] die Einreichung
    dépôt m. die Hinterlassung
    dépôt m. die Hinterlegung
    dépôt m. das Lager
    dépôt m. die Lagerhalle
    dépôt m. das Lagerhaus
    dépôt m. der Lagerraum
    dépôt m. die Postablage

  • Heben und nicht lupfen
  • Wenn ein Norddeutscher in den Süden kommt und auf einer Baustelle als Zimmermann zu arbeiten beginnt, muss er einiges dazulernen. „Heb mal den Balken“ heisst nicht, dass er ihn nun hochheben soll, sondern er möge ihn einfach nur festhalten. „Heben, nicht lupfen habe ich gesagt„. Schon kapiert. „Hochheben“ = „lupfen„. Da sind sich für einmal die Schweizer und Süddeutschen einig.

  • Il y a = Es hat noch, solange es etwas gibt
  • Auch bei „geben“ und „haben“ besteht nahe sprachliche Verwandtschaft zwischen der Schweiz und dem süddeutschen Raum. Sie fallen in Norddeutschland sofort auf, wenn sie an der Kaffeetafel die Frage stellen: „Hat’s noch Kaffee?“ Hier wäre „gibt’s noch Kaffee“ angebracht. Natürlich ist die Formulierung „es hat solange es hat“ etwas, dass man nur in der Schweiz und in Süddeutschland zu hören bekommt. Die Konstruktion erinnert an romanische Sprachen, wie im Französischen „Il y a“ (=es davon/dort hat).

    Ehrlich gesagt, wer lange genug im Süden lebt, übernimmt „Es hat noch Kaffee“ total automatisch, denn es ist eine durch und durch praktische Erweiterung des Sprachschatzes, nicht mit „es gibt“ zu vergleichen. Dennoch die Warnung: Sie ernten ein Lächeln, wenn sie „hat’s noch..?“ in Norddeutschland fragen und werden gleich in die Kategorie „Almöhi“ einsortiert.