-->

Un teuton chez les Suisses totos

(reload vom 3.11.06)
(Die Westschweizer Wochenzeitschrift „L’Hebdo“ brachte am 24.04.08 einen Artikel über die Deutschen in der Schweiz, mit Interview und Link auf die Blogwiese. Darum heute ein Beitrag auf Französisch.)

  • Porter du chocolat en Suisse
  • La première fois que je suis venu en Suisse, c’était en faisant du stop dans le Jura, en venant de Belfort, par des toutes petites routes. J’allais voir une amie suisse dans le Val-de-Ruz, et je lui avais apporté 10 différentes boites de chocolat allemand. Quelle stupide idée ! En allemand on appelle cela: «Porter des hiboux à Athènes» (= Eulen nach Athen tragen).

    J’y ai appris beaucoup de choses, au nord de «Neuch», à commencer par «septante et nonante», mais jamais huitante. Et que ceci n’est pas un «Witz » que l’on se racontait sur les «Suisses totos». Mais personne ne m’a expliqué que j’étais dans le «Rudolfstal» , est-ce que les Vaudruziens le savent ?

  • Bâle, une ville francophone
  • A la fin de mon séjour, mon amie m’a accompagnée jusqu’à Bâle. On était encore dans le même pays, mais pour ma copine c’était un «monde à part». Des années plus tard, j’ai obtenu mon premier boulot à Bâle grâce au fait que je parlais français. Très vite, je me suis rendu compte que le domaine du service à Bâle est pratiquement entièrement entre les mains des Français alsaciens : que ce soit chez le boucher, à la caisse du supermarché, auprès des artisans ou à la banque cantonale j’entendais parler français. Une ville Suisse alémanique ? Peut-être, mais on peut y survivre facilement sans parler un mot allemand. Par contre à Zurich, il fallait apprendre soit l’anglais soit l’italien pour éviter le Züridütsch.

  • Comprenez-Vous le Hochdeutsch?
  • Pour mon employeur à Bâle, je devais assurer le support des clients dans toute la Suisse, et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Sion/Sitten, Biel/Bienne et Delémont/Dellsberg. Mon français était compris partout, par contre en Suisse alémanique on m’a souvent posé la question : «Vous comprenez le suisse allemand ?» — J’ai attendu quelques minutes pour répondre à mon tour avec la question : «Vous comprenez le Hochdeutsch, ou souhaitez-vous que je fasse un effort en suisse allemand ? Vous avez le choix entre le dialecte de Bern et celui de Zurich.»

    C’était naturellement une plaisanterie, je ne parlais ni l’un ni l’autre. Comprendre, pas de problème, mais parler ? Uniquement après le troisième «barreau». Oui, chez les Suisses allemands, on ne boit pas des verres de bière, mais des «barreaux» = Stange. J’ai commencé à découvrir des mots alémaniques dont je ne connaissais même pas l’existence ! «Die Vernehmlassung» (= la consultation, la prise de position), «die Betreibung» (= l’exploitation ), sont des mots complètement inconnus en Allemagne.

  • Le barrage et le forfait
  • Beaucoup de mots viennent du français et sont uniquement utilisés chez les Suisses allemands : «ein Exploit», pour un grand succès au sport, se dit également «forfait geben», «foutieren», «touchieren», «goutieren», «plafonieren». Vous comprenez tous ces mots ? Alors vous comprenez bien le suisse allemand! Mon mot préféré, en parlant du football : «Die Schweizer müssen in die Barrage». Ils jouent sous l’eau alors ? Ou dans le feu de barrage, ou entre des barrages antichars ?
    Comme des grands morceaus de Toblerons

  • Ils sont tous arrogants, les Allemands.
  • Je me suis toujours senti à l’aise en Suisse romande, comme vous savez : «L’ennemi de mon ennemi est mon ami». Par contre, chez les Suisses totos, il vaut mieux faire attention à ce qu’on dit et fait. La réputation des Allemands en Suisse alémanique c’est d’être arrogant, de parler vite et fort et de penser savoir tout mieux que les Suisses. Avec le Blogwiese j’essaie de lutter contre ces préjugés. Il ne s’agît pas de se moquer des Suisses et de leurs langages, mais de montrer que nous parlons tous des variantes de la même langue, l’allemand. D’ailleurs, le «Hoch» (= haut) dans le «Hochdeutsch» c’est une caractéristique géographique! Ca veut dire l’allemand parlé dans la partie «haute» de l’Allemagne, alors qu’on le parle dans le sud de l’Allemagne, cela vient en opposition à «l’allemand moyen» (=Mitteldeutsch) que l’on parle au centre du pays, ou bien «l’allemandbas » (=Niederdeutsch) dans le nord, e. g. en «Basse-Saxe». Où pourrait-on parler un „Hochdeutsch“ plus élevé qu’en Suisse ?

  • Un welsch à Zurich
  • A Zurich, j’ai fait la connaissance d’un banquier Suisse romand qui parlait mieux le suisse allemand que l’allemand standard. Il l’avait appris dans un cours, parce qu’il voulait travailler comme cadre dans une banque et une bonne connaissance du suisse allemand était pratiquement obligatoire pour lui. Ses bonnes connaissances en allemand et en anglais n’intéressaient personne. Après son arrivée, il avait quatre semaines pour préparer sa première présentation… en suisse allemand naturellement ! Pourtant, le nom de la banque était français…

    

    20 Responses to “Un teuton chez les Suisses totos”

    1. pit vo lissabon Says:

      ich glaube nicht, dass die deutsch- und englischkenntnisse niemanden interessiert haben. die setzt man bei einem mittleren kader ganz schlicht voraus. oder wie mein professor für völkerkunde meinte: alle von euch können deutsch, französisch, englisch und spanisch. also lernt bitte noch russisch oder portugiesisch.

    2. Dirtbag Says:

      (Die Westschweizer Wochenzeitschrift “L’Hebdo” brachte am 24.04.08 einen Artikel über die Deutschen in der Schweiz, mit Interview und Link auf die Blogwiese. Darum heute ein Beitrag auf Französisch.)

      Und weil die Zeitung den Artikel auf deutsch geschrieben hat, bringts du den Artikel jetzt auf franz.? Es soll ja Deutschschweizer geben, welche um 7 Uhr morgens kein Problem mit der welschen Sprache haben, aber leider gehöre ich da definitiv nicht dazu 😀 Bleibt zu hoffen, dass sich gewisse (zuweilen ein wenig Arrogant anmutende Mitbürger *duckundweg*) sich durch deinen Artikel dazu verleiten lassen, sich einige deutsche Wörter anzueignen 😛 Dann klappts irgendwann vielleicht auch ein wenig besser mit der „Rösti-Graben-Verständigung“ 😉

      Bonjour

      [Anmerkung Admin: Sorry, aber „pour une fois“ heute mal die Sprache der Westschweiz, die ja grundsätzliche alle Deutschschweizer perfekt verstehen, wie ich mir sagen liess. Montag dann wieder normal auf Deutsch]

    3. Phipu Says:

      Cher Jens,

      Tout d’abord, je te félicite pour le courage de bloguer en français pour la bonne qualité de cette œuvre. Comme tu vois à mon exemple, tous les suisse-allemands savent aussi écrire le français et non seulement le comprendre. Certes, ils se ridiculisent parfois en commettant plus de fautes que les romands. Mais, comme l’on sait, « le ridicule ne tue pas ».

      Cependant, je ne peux pas m’empêcher de cacher mon caractère de pinailleur (Tüpflischiisser), une fois de plus.

      Je te prie de corriger le lien supposé mener vers l’Hebdo ; il ne marche pas. (Tu as introduit „hebod“).

      Une correction que j’ai constatée dans ton texte, entravant la compréhension :
      Parmi les mots à consonance allemande mais incomprises en Allemagne il y a :
      die Betreibung = la poursuite (das Betreibungsamt = l’office des poursuites, jdn. betreiben = poursuivre qqn.).

      Une précision, en Suisse je connais plutôt „Sand in die Wüste tragen“ pour le transport de chouettes vers Athènes, et en français il y a la locution „porter de l’eau à la rivière“. Il est vrai, il ne faut pas importer de l’eau en Suisse, nous en avons déjà assez, voir http://www.blogwiese.ch/archives/335 , texte en allemand bien sûr.

    4. Marroni Says:

      Wow! Endlich kann ich mein Schul und Kasernen-Französisch wieder mal gebrauchen!

    5. Marche-arrière Says:

      Tiens, sympa, un allemand avec une conscience pour les Romands…

      Jens, très souvent je me pose la question: quelle est l’image des allemands en Suisse Romande? Et à quel point la Romandie subit le même effet „d’inondation“ teutonique? Y a-t-il vraiment des allemands „égarés“ en Romandie qui y sont pour le simple plasir d’être en Suisse, indépendamment de la langue? J’espère bien, car ça prouverait bien qu’il y a des vrais amateurs de la Suisse, et non pas seulement ceux qui traversent le Rhin par „facilité“, pour un pays qui leur ne semble qu’une version train-électrique de leur propre pays.

      En tout cas, merci beaucoup pour ton blog, un véritable enrichissement culturel!

    6. Nessi Says:

      Aber klar doch…..alle Deutschschweizer verstehen perfekt Französisch….logo ;o)
      pech nur, dass die Schulzeit schon so lange zurück liegt und somit auch das „Elektrisch“ in der Versenkung verschwunden ist.
      ;o)

    7. Cocomere Says:

      Habe gestern den Artikel im Hebdo gelesen. Der ist wirklich nach der Formel „der Feind meines Feindes ist mein Freund“ geschrieben. Schlecht recherchiert, da werden einfach Aussagen von irgendwelchen Leuten hingestellt und Verallgemeinerungen (Luxuswohnungen in Bülach…) gemacht. Es wird sogar behauptet, die Deutschschweizer sehen z.T. immer noch die Nazis in den Deutschen. Ausgerechnet in der Westschweiz wird sowas geschrieben, genau dort und bei deren Freunden in Paris und der Provinz gibt es diese Deutschfeindlichkeit, die aus dem (2.) Weltkrieg herrührt noch. (Ich wurde in Paris von einem alten Mann mal angespuckt, der glaubte ich sei ein Deutscher…).
      Schade, dass unsere Freunde im Westen uns nicht besser verstehen wollen. Statt mal herzukommen, sich die Deutschschweiz anzusehen, Leute hier zu treffen, verstehen wie die Leute hier „funktionieren“, rufen sie lieber laut aus, wenn mal wieder die Romandie wirtschafltich und politisch „benachteiligt“ wird…

    8. Tobi Says:

      Ich verstehe nur Bahnhof. 😉

    9. Marroni Says:

      Tobi “ Station“

    10. Psalmist Says:

      Salut Phipu

      Je ne connais pas la locution avec le sable porté dans le désert. Mais bien sur, parce qu’on ne comprend plus l’allusion avec les chouettes Athénoises en Suisse, on a dû les remplacer. Dans la région bâle-zurichoise, on dit „Wasser in den Rhein tragen“.

    11. neuromat Says:

      @ cocomere

      die kennen Euch doch bestens. Die gucken Euer Fernsehen und lesen Eure Zeitungen … habe ich das nicht schon irgendwann einmal gehört ?

    12. Phipu Says:

      Salut Psalmiste

      Quel bonheur, tu es encore en vie !

      J’ai trouvé l’équivalent en français d’„Eulen nach Athen tragen“ sur Leo.org.

      Mais clique une fois sur le lien vers l’article de la Blogwiese que j’ai intégré dans mon précédent commentaire ( http://www.blogwiese.ch/archives/335 ) ; tu y trouveras également un lien pour „Eulen nach Athen tragen“ ( http://de.wikipedia.org/wiki/Eulen_nach_Athen_tragen ) et tu comprendras que l’on porte également de l’eau dans l’Elbe, Spree, Moselle etc.

      D’ailleurs, le déplacement de quantités de sable se trouve aussi dans Google. Ouf, je ne suis donc pas complètement à côté de la plaque (qui se traduit par „neben den Schuhen“, nicht „neben der Herdplatte“)

    13. Guggeere Says:

      @ Cocomere

      Den „Hebdo“-Artikel finde ich im Gegensatz zu dir ganz gut. Könnte es sein, dass du mit deiner Kritik ein Vorurteil bestätigen wolltest?

      Im letzten Abschnitt der zweiten Seite des Textes ist beschrieben (mit einer gehörigen Portion Zynismus gewürzt – aufgepasst!), dass es für die „antigermaniques“ in der deutschen Schweiz, „deren älteste noch immer die Deutschen mit den Nazis verwechseln“, unerträglich sei, wenn ein deutsches Fussballteam erfolgreich ist. Also von deinem „es wird sogar behauptet, die Deutschschweizer sehen z.T. immer noch die Nazis in den Deutschen“ bleibt kaum eine Spur übrig.

      Einerseits wirfst du dem Verfasser des Artikels Pauschalisierung und Oberflächlichkeit vor. Aber dann schlägst du auf „die Westschweiz“ ein, wobei du anscheinend genau weisst, wie man „…ausgerechnet dort und bei deren Freunden in Paris …“ denkt. (Dein Vorwurf ist natürlich kein bisschen pauschal und oberflächlich …) Gerade versuche ich mir vorzustellen, wie deinesgleichen reagieren würde, wenn der welsche Journalist Deutschschweizer und Deutschland in den gleichen Topf geschmissen hätte (z. B. indem er geschrieben hätte: „… juste là, chez les Suisses alémaniques et leurs amis à Berlin …“).

    14. Cocomere Says:

      Monsieur Wiese, il semble que vous avez trouvez un ami (ou des amis) d’outre-sarine. J’aimerai vous faire réfléchir sur ce que cet auteur a écrit: Il utilise „apartheid“ (sous-titre). Est-ce que c’est pas un peu exagéré? Xénophobie envieuse! Je me demande pourquoi il faut utiliser ces mot démesurés? Pourquoi l’auteur ne dit que la moitié par rapport aux professeurs allemands à l’université? Ce n’est pas le taux d’enseignants, mais la manière d’amener leur corps de recherche et d’empêcher les étudiants indigènes de travailler dans leurs équipes qui préoccupe par exemple „la très sérieuse NZZ“. Pour certains romands (notamment des journaliste de l’hebdo et du Temps) c’est une passion d’écrire des articles anti-alémaniques, de les traiter des isolationnistes, des xénophobes, etc. Mais je me demande pourquoi une UDC a tellement de succès en suisse-romande? Pourquoi à Genève, des partis contestataires avec des paroles xénophobes apparaissent régulièrement (Vigilance, MCG)? Le très séreux hebdo devraient sérieusement revoir son vocabulaire, sa manière de recherche et sa présentation d’article.

    15. Fanki Says:

      Na wer sagt’s denn! Das sieht nach deutscher Wertarbeit aus.
      Ich glaube, die Accents sind alle am richtigen Ort.

      Gratuliere zum Blog. Hat Spass gemacht hier mal was auf französisch zu lesen.

      Fanki

      PS: Die Rechnungen werden immer komplizierter :-))

    16. Fiona Says:

      Die Welschen wollen / können i.d.R. nur F. reden.

      Re La Tour de Suisse mit blogwiese: nächster Halt bei den Tschinggis in
      Tessin?

    17. nocomment Says:

      Ich habe „Sprachfaulheit“ durchaus in allen Sprachgruppen der Schweiz erlebt…. Ich (als Deutscher) wurde (mal wieder) auf Dienstreise in die Romandie geschickt, um ziemlich kritisches Meeting zu bestreiten, da meine deutschschweizer Kollegen sich nicht darauf einlassen wollten, sich mit dem Kunden auf französisch auseinanderzusetzen…

      Ich bekomme nur immer zu hören: Ja, in der Schule haben wir lange Zeit Französisch gehabt, aber sprechen….das kann ich nicht !

      Umgekehrt habe ich oft erlebt, dass die Romands sich durchaus anstrengen, Hochdeutsch zu sprechen, aber die Deutschschweizer ihnen in Mundart antworten, statt ihnen mit Hochdeutsch entgegen zu kommen..
      Im Tessin, wenn sie dort Urlaub machen, ist dies auch so. …

    18. Vivian Says:

      Der Herr Cocomere dient hier als perfekte Illustrierung dafür, dass man zum Verstehen eines Textes auf Französisch nicht nur die Sprache, sondern auch die damit verbundene Kultur kennen muss. Pauschal ausgedrückt : Germanen (und hier schmeiße ich „die Deutschschweizer und deren Freunde in Berlin“ alle in einen Topf :-p ) haben wenig Gefühl für die Art und Weise, wie Ironie, Sarkasmus, Zynismus und Wortspiele in der französischen Sprache benutzt werden. Einfach weil sie das in ohrer eigenen Sprache ungewohnt sind.

      Das führt dazu, dass „traits d’esprit“ einfach nicht verstanden werden, wie z.B. im folgenden Sketch : http://www.blogwiese.ch/archives/771 , wo ein Wiesengast Karikatur und Primitivität verwechselt.

      Es würde mich nicht wundern, wenn die meisten nicht gebürtig französischsprachigen Leser nicht in der Lage wären, den Humor folgenden Sketches zu verstehen : http://tinyurl.com/4n9eyt (Interview dazu : http://tinyurl.com/3frha8 )

    19. cocomere Says:

      Frau Vivian, herzlichen Dank für Ihre Belehrungen. Zufälligerweise bin ich ein Fan von Frau Porchet… Und auch das Sketch von Desproges ist interessant. Möglicherweise verstehe ich nicht alle „traits d’esprit“ (auch Muttersprachler können das nicht) aber Ironie, Sarkasmus, Zynismus und Wortspiele sind nicht Eigenheiten der Französischen Sprache. Sie werden dort höchstens anders koloriert. Die beiden Links von Ihnen beweisen eben genau etwas, was mit dem schlechten Artikel im Hebdo nichts zu tun hat. Die beiden Satiriker machen sich nämlich nicht über die Deutschschweizer bzw. Juden lustig sondern halten den Zuschauern den Spiegel vor indem sie ihnen die eigenen Vorurteile gegenüber den andern aufzeigen. Das heisst, M-T Porchet karikiert die Westschweizer und deren Vorurteile gegenüber den Deutschschweizern. Desproges macht dasselbe indem er den Zuschauern deren antisemitischen Tendenzen aufzeigt.
      Im Gegensatz dazu ist der Artikel im Hebdo reisserisch, mit übertriebenen Ausdrücken gespickt und überhaupt nicht ironisch (oder höchstens schlecht ironisch). Weder Satire, Sarkasmus und Zynismus habe ich darin lesen können.

    20. Gery us büüli. Says:

      Habt ihr euch schon mal überlegt das es auch Sprachmuffel gibt die absolut kein Talent für Fremdsprachen haben. Für diese Gruppe ist es bei diesem Beitrag einfach unmöglich auch nur irgendetwas davon zu verstehen. Egal in welcher Sprache. ( ausser deutsch natürlich….)

      Für diese Gruppe Leute ist sogar Hochdeutsch eine Fremdsprache, da sie ja im Alltag Schwytzertüütsch sprechen.

      Es grüsst ein Sprachmuffel.